"Abbaye de la Sauve-Majeure. Arcade sur le transept, Chapiteau nord, face latérale 1 : Décollation de saint Jean-Baptiste (no 44). L'exécution de Jean-Baptiste. Ce chapiteau, le fleuron de la chapelle Saint-Jean, est sans conteste le plus célèbre exemple de « l'art de La Sauve ». Houlet et Sarradet ont évoqué la personnalité d'un « Maître de La Sauve », celui dont l'art a marqué toute l'église du début du XIIe siècle, mais qui est resté anonyme.
La « décollation » est le thème de la première face latérale. La geôle du prophète est un petit pavillon cubique dressé hors sol par quatre colonnettes. De la victime, seule sa tête apparaît, tirée par les cheveux de sa prison. Le bourreau, élevant le glaive pour trancher la tête, regarde vers le ciel. Jean attend le coup mortel, la bouche fermée et les yeux ouverts, au-dessus d'une large feuille qui va recueillir le sang du martyr. (On retrouve exactement la même scène sur le portail de l'église Saint-Romain de Cessac). "