Bazas
Cathédrale Saint-Jean-Baptiste. Classé monument historique en 1840 et inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO en 1998 au titre des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, ce majestueux édifice gothique est le plus important de la cité. La cathédrale actuelle a été édifiée du XIIIème au XIVème siècle à partir d’une construction romane dont les traces sont encore visibles dans la base du clocher. Les deux arcs-boutants insérés vers 1530 pour la renforcer, la rosace à bordure hélicoïdale et le couronnement néo-grec du XVIIIème siècle donnent à la façade un aspect unique. Le tympan du portail central est consacré au jugement dernier et à la vie de Saint-Jean-Baptiste. Les sculptures des trois voussures extérieures du portail sud, consacré à la Vierge, développent un calendrier zodiacal incomplet et très abîmé ainsi qu’un arbre de Jessé rare. Le portail nord est dédié à Saint-Pierre. A l’intérieur, la perspective de la nef étroite et longue, sans bras de transept développé, produit une impression de sérénité. Sa voûte se reflète dans les bénitiers. Une plaque, située au-dessus du maître-autel, dédicacée à Monseigneur Arnaud de Pontac, évêque de Bazas, lui rend hommage pour son aide dans la reconstruction du monument après les guerres de Religion. Le grand orgue de la cathédrale, originellement de Wenner, a fait l’objet d’une restauration complète en 1982-1983 par le facteur d’orgue Robert Chauvin. Le nouvel orgue comprend 26 jeux, soit 1796 tuyaux dont 561 proviennent de l’orgue Wenner dont on a également récupéré la soufflerie après l’avoir restaurée. Robert Chauvin a également conçu un buffet dont l’esthétique rappelle celle du XVIIème siècle avec deux grandes tourelles latérales en encorbellement. D’un coloris vert, le buffet semble servir d’écrin à la rosace désormais offerte à l’admiration de tous. Depuis trois ans, la cathédrale fait l’objet de travaux de restauration de grande ampleur. Une première phase, décomposée en trois tranches, vient de s’achever. Elle a été consacrée à la restauration de la toiture, des vitraux et des maçonneries de la nef.Une deuxième phase, qui devrait être lancée au printemps 2017, concernera la restauration des bas-côtés des façades Nord/Sud, des arcs boutants et de la tour. Elle sera réalisée en quatre tranches et fera l’objet de demandes d’aides publiques.