Jan Schokker, pèlerin et hospitalier, est Hollandais et athée, comme tous les bénévoles qui œuvrent à l'accueil. Il nous livre son témoignage par écrit dans son Français certes perfectible, mais suffisant sur le Camino : "Le matin, on reveille les pèlerins à six heures du matin. Tous les pèlerins s’en sont allés à huit heures. Puis, on prend le petit déjeuner et on nettoie les lits et les dortoirs. À partir de deux heures de l’après-midi les pèlerins justement arrivés peuvent s’incrire et prendre leur lits. On les donne les tampons qui sont beaucoup admirés parce que en Roncevaux on en a un qui est impressionant. Il faut donner aussi des renseignement sur le menu pèlerin, où trouver les restaurants pour le prendre, où se rendre pour envoyer les bagages (aujourd’hui nous avons aussi des pèlerins de luxe qui font transporter leur bagages au lieu de les porter eux-mêmes)..À Roncevaux nous avons un auberge moderne qui offre de la place à 183 pèlerins. Quand l’affluence est majeure on peut donner une place à dormir mais moins comfortable. À mon avis, une place pour passer la nuit à l’abri de la pluie et du froid est toujours préférable à être obligé à rester dehors ou à devoir prolonger une étape qui était déjà très dure."